D’ici 2030, l’État français s’est engagé à placer un tiers, soit 10%, de ses aires marines sous protection forte. Cet objectif implique d’y adapter les activités humaines, et notamment la pêche, afin de trouver le bon équilibre entre préservation de la biodiversité et exploitation durable des ressources. Pour accompagner cette transition, plusieurs équipes de l’Ifremer s’attachent à étudier et mesurer les impacts des engins sur les fonds marins, à analyser leurs conséquences sur les habitats et les écosystèmes, et à élaborer des mesures de remédiation.
Dans le cadre de la récente étude « Impact des engins de Pêche sur les fonds marins et la Résilience Écologique du Milieu » (IPREM) initiée par le Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins de Normandie, l’Organisation des pêcheurs normands et l’organisation de producteurs From Nord, des scientifiques de l’Ifremer et de l’Université de Caen ont qualifié et quantifié les impacts de la pêche aux engins traînants sur les écosystèmes des fonds marins de la Manche.
Toutes les précisions et infographies sur les résultats de l’étude IPREM en Manche Consulter le dossier complet de l’IFREMER : comment la science évalue-t-elle les impacts de la pêche sur les fonds marins ?